Le hêtre pourpre
Le hêtre est, avec le chêne, la plus connue et la plus fréquente espèce de nos arbres indigènes. La variété pourpre est due à une anomalie génétique. Dans nos forêts ou dans nos parcs les hêtraies sont des habitats naturels de très nombreuses espèces animales et végétales typiques (oiseaux dont le pic noir, chauves-souris, martes des pins, loirs, abeilles sauvages et de nombreux autres animaux). À leur pied, des champignons, des insectes spécifiques et des fleurs précoces quand l’arbre n’a pas encore de feuilles au printemps. Les forêts françaises représentent 30 % du territoire et les hêtres, 1/5 de celles-ci. Ils peuvent avoir 40 m de haut et sont très prisés pour leur bois dans différents domaines de la sylviculture. Leurs fruits, les faines sont consommées par les hommes et les animaux depuis des temps immémoriaux.
Le nôtre a une circonférence de 2m31. Il pourrait avoir entre 100 et 150 ans car il figure sur les photos aériennes historiques comme un des arbres déjà grands présents dès l’achat du parc par la famille Lenormand (vers 1915).
Il est situé sur deux des parcelles constructibles en bordure du lotissement (9 sont prévues à cet endroit et il serait donc un des arbres sacrifiés dans le projet)
En Bretagne, le 1er mai n’était pas fêté par du muguet, mais par un bouquet de jeunes branches de hêtre accroché à la porte en guise de bienvenue du printemps. Il y a un hêtre remarquable dans la forêt de Brocéliande (l’arbre des voyageurs) et un autre à Saint Aubin du Cormier. Ce dernier a été classé par A.R.B.R.E.S
On ressent sous son ombre et la coupole de son ombre une forme de sérénité et de force. C’est un maître arbre.